mardi 12 mai 2009

Des Nouvelles des Tropiques...

Salut à tous ici radio Mayotte.
Tout d'abord bonne et heureuse année,que bonheur, santé, argent, neige et cotillons soit au programme. On pense tous à vous qui vous caillez les miches pendant que nous on râle car l'eau du lagon est trop chaude (elle doit monter jusqu'à 28°) Enfin rassurez vous ici aussi on a du sale tps pluie et nuages sont de la partie ce week-end :s

Enfin voici un début de roman réservé à l'usage des curieux ;)

L'arrivée à Mayotte:

Après s'être fait déposé à Rossy par nos gentils Sherpas (on les remercie encore:) voici le départ décollage en Boieng 777 un gros morceau ce qui connaisse confirmerons plus de 300 places il me semble. Enfin on est bien placé à l'arrière de l'avion et durant 10h on mange comme des rois et on profite des films et reportages à moitié pourri qui passe sur les écrans de l'avion. Bref endormis vers 2ou3h et réveillé à 5h pour le petit déj et oui on est proche de la Réunion et ici il est 8h...
2h plus tard nous voilà à la Réunion enfin on aurait appelé la Réunion Hammam que ça nous aurait pas étonné (32° et 90% d'humidité). Bref on patiente la tête dans le c.. pour redécollé 2h plus tard pour Dzaoudzi. Et Après avoir survolé Madagascar nous voici sur Petite Terre.

On sort de l'avion brouf chape de plomb sur la tête, grand soleil, chaleur et humidité à plein nez sont au rdv, on vire les quelques couches qu'on avez gardé au cas ou!!! Bref douanes et contrôle papier comme partout. L'hôpital devez nous envoyer quelqu'un pour nous chercher, il y avait bien quelqu'un mais une voiture pour 6 personnes blindées de bagages ça ne suffit pas. Bref on se fait enfler de qq euros par les taxis du coin pour arriver sur la barge qui nous emmène en Grande Terre.
Première impression ici c'est l'Afrique Doudou :)

Et voilà ce fameux lagon et cette fabuleuse île qui nous faisez tant rêver. Terre de verdure luxuriante avec ces palmiers, bananiers et cocotiers qui décorent cette terre rouge tel une armada de bijoux qui ne vous donne qu'une envie: vous arrêter sur cette terre et la découvrir au plus vite. Le lagon lui aussi n'est pas en reste, eau calme et d'un bleu qui rendrait
presque jaloux que les yeux d'Aurélie. Bref cette traverser du lagon fut un moment inoubliable. Et une pensé nous taraude c'est ici que les deux prochaines années vont s'écouler.

Mayotte:
Bon on s'installe donc pour quelques jours chez Rose Doudou qui loue des chambres derrière sa maison, chambre au confort spartiate pour les métro pourri gâté que nous somme mais on s'y plait tout de suite. Il faut dire que la vue sur le lagon y est splendide. Une foi les bagages posés et un bonne douche froide plus tard on se décide à faire un petit tour dans Mamoudzou et notamment un petit tour vers l'hôpital de Mayotte théâtre de nos futures aventures professionnelles. 500m et 10min plus tard on dégouline de sueur, on respire comme des petits chiens et en regardant derrière nous on s'aperçoit que pour le moment on a fait que descendre!!! Mamoudzou est un ville de contraste qui héberger des bidons ville surement habités par des
Comoriens et des Bâtiments bien Français hébergeant banques, bâtiments administratifs et quartier SIM (Société immobilières de Mayotte) qui hébergent les M'zungu (Blanc en mahorais) dans des ghettos sur sécurisé. On est surpris par le calme qui y règne (On apprendra plus tard que c'est les vacances et donc que ça ne va pas durer)

Pour le réveillons on est invité chez Brice et Charlotte. (Charlotte étant la cousine de Clémence, pour la petite histoire)
C'est à Hamouro, un petit village de pécheur dans le sud. Le taxi brousse nous dépose place du marché ou quelques Mahorais vendent légumes et poissons.Les Bouenis (madames en mahorais) aux légumes et les Mogniers (homme) aux poissons. On demande notre route et après avoir traversé le petit pont de bois on arrive dans la case ou on loge actuellement. Le jardin l'anglaise nous accueille sauf qu'on y trouve pas des rosiers et des haies taillées au carré mais des bananiers, frangipaniers, fruits de la passions et d'autres drôle de plantes dont on ignore toujours le nom. Une varengue (terrasse locale) remplie de meuble exotique tout droit venu de Bali, Brice tient une Boutique qui fait de l'import de meuble et objet de déco venu d'Indonésie. Sa varengue
nous fait penser à un Showroom. La chaleur nous paralyse encore, mais nous somme émerveillé par cette endroit. Charlotte et Mliha (à prononcer Mia; sa petite fille de 1ans tout sourire) nous accueille chaleureusement. Et une seul envie nous obnubile, nous baigner. Brice et son fils Léo, un petit mougli des tropiques impressionnant d'aisance dans cette nature si sauvage, nous accompagne sur cette plage de sable noir à 500m de leur case. Première impression l'eau est chaude. On y rentre plus facilement que dans son bain. Et après cette trempette on rentre au pays des moustiques, la nuit approche. Ce fut un réveillons tranquille autour d'une raclette et de bonne bouteilles de vins rouges en compagnie de quelques métros fut fort sympathique. La célébration de cette bonne année fut presque accompagné d'un bonne nuit ici on se couche et on se lève tôt tout comme le soleil.
Les jours qui suivirent furent dédier à notre installation sur l'île et à une prise de repères qui nous manqué cruellement.

L'hôpital:
Habituer au va et viens de son personnel on sent son administration bien rodé à l'accueil des nouveaux. On commence le 5/01 ce qui nous a laissé quelques jours pour émergé cette chaleur qui nous impose un rythme de croisière très Africain, Malembé Malembé pour certain ici c'est volé volé (doucement).
Premier jour de taf et première impression c'est un doux bordel ou l'investissement de chacun pour le bon fonctionnement de cette grosse machine est très aléatoire. Les Mahorais on une conception très personnelle du travail et les métro de passage parle surtout plage et plongé. M'enfin pour moi en réa c'est une très bonne équipe infirmière soudé et compétente, qui travaille dans la bonne humeur, avec des moyen que n'ont pas toutes les réa en métropole (respi, scope et machine de dialyse dernier cri). Pour Aurélie c'est un peu plus compliqué la pédiatrie est un peu le point noir de l'hopital, pas ou peu d'organisation, des médecins très peu investit. Mais elle prend tout ça avec philosophie et prend son mal en patiente.

Les Mahorais:
Accueillant et charmant les mahorais ont un très bon fond le "bonjour" qu'ils vous chante quand on les croise me fait vibrer.
Ça devient même un jeu pour les enfants en bas âges qui vous lance tous des bonjours à tue tête. Timide ou méfiant ils n'accordent que difficilement leur confiance surtout aux M'zungu que nous somme (histoire coloniale oblige).Mais pas ou très peu du racisme dont on entendais parlé en métro. Les Mogniers sont tous des marmules à vous faire complexer n'importe quel métro et les Bouenis passé 20ans et quelques enfants arborent des formes qui feraient fantasmer tous les Antillais. Seul hic la misère local, surtout liée à l'arrivée massive des Comoriens qui recherchent un Eldorado sanitaire et social, entraine un climat d'insécurité assez pesant. Les alarmes et cadenas sont légions...
La langue semble inaccessible bien que la plus tard des M'zungu bredouillent quelques mots, ceux qui sont là depuis plus de dix ans nous confirme qu'il est vraiment très difficile de maitriser cette langue qui s'avère être très différentes des langues pratiqué en Europe. Et ceci de part sa structure et ses sons imprononçables... M'enfin on apprend volé volé et on ne désespère
pas de pouvoir sortir quelques phrases avant de partir. Le français étant quand même bien parlé ou compris par pas mal de Mahorais
il est assez facile de se débrouiller sans parler le Shimaore (prononcer Chimaorais ça veut dire le langage de Mayotte).

30millions d'amis:
ici les bêbettes se croisent à foison, tous comme la flore, la faune est luxuriante. Il y a tout d'abord les Margouillats qui sont nos pigeons locaux, ce sont de petit lézard vert et jaune avec de jolies taches rouges sur le dos et une auréole bleu autour des yeux. Ils se baladent partout et font des bruits bizarres en forme de Keko! Ils sont assez farouche et franchement mignons on les adopte bien plus facilement que ces maudit pigeons parisiens. Question lézard il y a aussi une autres espèce argenté et dodu qui sont eux plus reloud. Il m'ont bien gonflé durant mon petit déj aujourd'hui. Sinon les moustiques 36 espèces diurnes ou nocturnes
envahissent l'air dès le soir tombé. les plus pénible sont tout petit et entraine des démangeaisons dont on se passerais bien. Bon on se parfume au cinq/cinq tropical et on se couvre du mieux qu'on peu car avec cette chaleur c'est pas forcément évident. Sinon des fourmis à foison (toute petites elles aussi) des cafards et des escargots géant, dès 16h un superbe spectacle nous est offert. Des chauve-souris énorme au vol majestueux sillonnent le ciel. On a pas encore eu
l'occasion de mettre les masques sous l'eau mais l'impatiente de le faire vous nous pousser vers N'gouja aujourd'hui. Lieu de villégiature des Tortues, le spectacle est grisant apparemment. Bon l'appel de la plage nous guette. Il est bientôt 12h et cela fait 4h qu'on est debout à suer comme un phoque en plein Sahara...

On vous fait plein de gros bisous, vous nous manquez tous tellement que seul ces couleurs et saveur si majestueuse apaisent ce désir de vous revoir dans les plus bref délai. En espérant vous avoir fait un peu oublier le froid polaire qui règne en métro...

Jules et lili, ici Mayotte à vous les studios :)

PS: Internet c'est la grosse misère, on est de retour à la préhistoire des débits, raisons pour laquelle on fut si long à vous
donnez des nouvelles... Et encore une fois belle années 2009.

10/01/09

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