Voilà quatre mois que nous sommes à Mayotte, et plusieurs choses ont changé depuis le dernier bulletin de radio Mayotte. Tout d’abord nous avons accueillit Gaëlle et Sylvain chez nous. Ceux sont deux métros qui sont arrivé le même jour que nous à Mayotte. Gaëlle bosse en pédiatrie avec Aurélie (comme ça que nous les avons rencontré) et Sylvain est boucher il bosse quant à lui au Shopi de Mamoudzou (il nous ramène de la bonne viande pour le coup^^).
Bref on apprend à vivre en communauté avec plaisir, ils viennent tous les deux d’un petit village du Cantal et non pas grand-chose d’aventuriers; bien qu’ils soient arrivé à Mayotte sur un coup de tête de Gaëlle. Marié dans la précipitation, il n’avaient pour ainsi dire jamais quitté la métropole et v’là qu’il font 8000 bornes pour ce retrouver dans un département français! Enfin la cohabitation ce passe à merveille (déjà depuis un mois).
Oui déjà car les jours défilent ici et se ressemble un peu essentiellement agrémenté de plage, plongée, ballade en mer, dégustation de poisson, couché de soleil sur les plages de Boueni ou Bambo ouest, pêche aux calmars à Sakouly bref une vie tournée vers le lagon…
La météo à changé aussi les pluies ont laissé place aux Alizés qui rafraichissent un poil l’atmosphère, les températures bien que restant relativement élevées deviennent bien plus supportable. Pourtant c’est du soleil tous les jours que nous avons actuellement. Des ciels bleu et parfois sans une once de nuage (inexistant durant la saison des pluies). On commence à frissonner quand on sort de l’eau et qu’un petit vent frais vient danser autour de nous (enfin on devient vite frileux ici car la sœur et le cousin de Sylvain actuellement en vacances à Mayotte eux ne frissonnent pas vraiment!)
Et puis ça calme quelques bestiaux comme les escargots, les iules (mille pattes qui squattaient un peu trop notre case à mon gout) mais pas ces foutus moustiques malheureusement…
Moi je suis passé de nuit il y a 15 jours, me rappelant au doux souvenir de mes nuits blanches parisiennes. Ça me saoule tout comme Aurélie mais bon il faut que j’y passe et ce n’est que deux mois sur quatre… Pour Aurélie ça va au boulot elle commence à bien gérer donc moins de stress en vue.
Bref plus grand-chose à dire question hosto, enfin si mais loin d’être essentiel… On a plus tôt l’impression de bosser à mi-temps (effet 12h) surtout que nos planning sont vraiment peace full. Et dès qu’on sort du boulot bah c’est farniente, sport, découverte de l’île, plage à gogo, et impondérable (courses, ménage and Co) Les vacances quoi!!
On s’est fait un bivouac à Sazilé il y a peu de temps afin d’aller observer les pontes des tortues, on a planté les tentes aux pieds d’une plage paradisiaque. Le magret au feu de bois les pieds dans l’eau fut un régal sans nom. Et la sortie en PMT sur le tombant de Sazilé à 08h du mat’, un soleil qui se réveil, une mer d’huile et la tête dans le cul ne fut pas en reste.
Résultat de nos explorations j’ai vu une éclosion et une ponte, Aurélie à loupé l’éclosion qui pour le coup est difficile à observer (ça nécessite un gros coup de bol) Seul bémol les gardes forestiers qui surveillent la plage afin d’éviter le braconnage de tortues viennent de s’offrir un groupe électrogène gâchant un tantinet le côté carte postale!!!
Sinon ce week-end on est allé dire bonjour aux Dauphins. En effet deux personnes proposent des journée Dauphins! Au programme:
PMT (palmes, masque, tuba) dans « el célèbre passe en S» de Mayotte. Un putain de vivier à poissons, coraux et plongeurs. C’est un site protéger grâce aux clubs de plongée qui exploitent les merveilles de la nature qu’offre cette passe dans la barrière de corail. Bref un aquarium tropical grandeur nature…
Ensuite on a passé la barrière pour aller taquiner le long bec. Espèce de dauphin qui navigue hors lagon, en surface et qui aime jouer autour des bateaux. Le spectacle était magique et les HOuUuLaLa d’Aurélie qui raisonnent encore dans ma tête en témoigne. Seul hic pas mal de houle du coup nos coccyx ont pris cher^^
Puis on est allé voir les îlots de sable blanc, aussi incontournable à Mayotte que la tour Effel à Paris ces îlots fascinent par leur beauté. Imaginez un îlots de sable blanc au milieux d’une eau turquoise le tout inondé de soleil (béatitude assuré).
Bref 13h arrivant on débarque sur une plage accessible qu’en bateau pour déguster punch coco et thon rouge à la tahitienne avec sa salade de papaye et son riz of course! Une micro sieste on part chercher le Tursiope ou grand dauphin (Flipper) seule espèce de dauphin qui accepte les nageurs. Malheureusement ils se font discret en ce moment et notre escouade ne dérogera pas: trois semaines que le capitaine ne les a pas vu… Bref faudra le refaire ;)
Ensuite un petit tour dans la mangrove d’Hajangua et une dernière apnée autour d’une patate (gros rocher recouvert de poisson et coraux pour changer) vraiment sympa…
Bon une soupe, une douche et au lit plus tard je me décide à envoyer des nouvelles en métropole! Notamment afin de vous faire plein de biz et d’envoyer un petit rayon de soleil ainsi qu’une pointe d’exotisme dans vos boîtes mails, grosse bises à tous, vous nous manquait toujours autant…
Enfin voilà quoi comme vous pouvez le constater la vie à Mayotte offre des conditions de vie affreuses, enfermé dans une routine paradisiaque, soleil et chaleur pour tout bonheur on continue notre bout de chemin dans cette île aux merveilles.
Radio Mayotte dans la place, à vous les studios…
Lili et Jules
04/09
mardi 12 mai 2009
Un dimanche à M'tsamoudou...
On a enfin eu vrai une journée de touriste, bref de quoi se sentir en vacances:
Le vendredi, Margot(collègue de boulot qui a fait ses études à la pitié) nous a proposé à Aurélie et à moi de se faire un petit tout en bateau avec à la clé plages paradisiaque et repas made in Mahorais. Bon après avoir hésité un demi quart de micro seconde on a sauté sur l'occas...
"-Prenez votre crème solaire et des bouteilles d'eau!!!"
Résultat le samedi soir après deux jours de taf bien intense on se met un petit réveil pour 7h15, le rencart étant prévu à 10h plage de M'tsamoudou. V'là pi pas qu'à 6h30 je suis plein far (ici on se lève et on se couche avec le soleil, de bonne heure) bref frais comme un gardon je saute de mon lit (Aurélie attendra le dit réveil pour en faire de même!!!)
P'tit déj sous cette fraicheur bien matinal (à peine 25°, trop agréable). Bon on prend notre tps on prépare nos petites affaires, on ferme nos 15 serrures et autre cadenas qui boucle la maison et hop il est 8h45 nous voilà partie avec de l'avance histoire d'avoir le tps de se perdre et d'admirer le paysage!
Problème le M'tsamoudou qu'on m'avais annoncé comme point de chute (alors que j'étais en plein jus au taf) c'est transformé en M'soualé durant la nuit :s
Bon on avait quand même la bonne direction ce qui a limiter les dégâts mais on a pas mal visiter le sud de l'île du coup. C'est charmant d'ailleurs et notre samouraï c'est éclaté sur les routes toutes sinueuses et cailboteuse de Mayotte. On a bien demandé notre route mais les Mahorais sont tellement charmant que quand ils ne comprennent pas ce qu'on dit ils disent oui dans le doute, pas forcément évident quand c'est le non qu'il fallait répondre...
On est à peine arrivé avec 45min de retard, 2heures de routes qui n'aurait pu en faire que 45min si ma mémoire de poisson rouge n'était pas passé par là!!! Et voilà M'tsamoudou, petit village de pécheur fort sympathique aux allures toutes africaines.
"-Jéjé Mognier, on cherche Idriss?
-il est en mer mais ne vas pas tarder
-Marahaba..."
Bon on se pose sur la plage, tout admiratif devant se lagon border par la verdure...
Idriss et son père arrive, chacun sa barque
On monte avec un autre groupe qui faisait un peu le même trajet que les amis qu'on devait rejoindre. Sauf que eux s'arrêtait d'abord sur l'îlot de sable blanc.
Et voilà nos deux barques (espèce de grosse pirogue à petit moteur) qui partent volé volé (doucement en Shimaore) et qui continue volé volé jusqu'à l'îlot. Et là soleil de plomb (nécessitant de bonne couche de crème solaire indice 50),vent dans les cheveux et embruns joueurs nos bercent tendrement. Le temps s'arrête, mais pas assez longtemps à mon gout on approche de l'îlot.
Oh merveilleuse nature qui nos offre là encore un de ses petits caprices, un tout petit îlot de sable blanc perdu au milieu de la mer, quelques Mzungus (blancs) batifolent au beau milieu de se cagnard, pas un coin d'ombre mais une eau turquoise et aussi clair que l'évian pour se rafraichir un peu.
On passe notre route en se disant bien qu'il va falloir observer se joyaux de plus près... Nous on file à Sazilé une plage perdu accessible uniquement à pied ou en bateau.
On retrouve donc Margot, Brice, Charlotte, Mliha et quelques autres M'zungu qu'on dont fait la connaissance. Bref tout se beau monde est à l'ombre d'un baobab, sur cette plage de sable noir. On observe les Roussettes qui squattent le badamier voisin (un arbre très joli). On discute, on se baigne, on discute on se baigne et puis voilà le repas.
Au menu du thon, des bananes et des fruits à pain frits (le fruit à pain c'est l'aliment de base à Mayotte c'est un féculent qui est assez proche de notre patate)
"-un délice surtout cette petite sauce citronné aux allure d'épinard à la crème"
Sieste, baignade et discutaille, au programme de la digestion (trop usant cette journée!!!). Pour une fois l'eau n'est pas trop chaud, elle serait même rafraichissante, mais le soleil rappel à l'ordre, tartine de crème pour le dessert car on part sur l'îlot de sable blanc avec Margot sa cousine en vacances sur Mayotte le mari de la cousine et leurs trois filles...
Idriss reprend le gouvernail et hop volé volé on repart en regardant s'il y a pas une tortue qui traine dans les parages, mais seul les coraux et l'eau cristalline pointent du nez.
Brouf nous voilà sur ce fameux îlot tout blanc comme tous les polios qui se crame la peau au soleil, les Mahorais doivent halluciner en nous voyant aussi émerveillé par ce coin de sable perdu au rien ne pousse.
Margot: "En faites ce sont 3 ou 4 courants différents qui se rejoignent au même endroit charriant avec eux tous les coraux mort qui forment ce monticule qui sort de l'eau"
On est bluffer et inonder par le soleil ici les mzungu sont plus si blanc que ça ils ont la fâcheuse tendance à virer au rouge cramoisi.
Idriss:"-Vous restez combien de tps?
-Rhoo 10 min pas plus Mognier"
On fait vite fait le tour de l'îlot et de l'autre côté on trouve une piscine à vague naturel qui occupe un peu plus que prévu, on retombe tous en enfance, sauf Idriss qui s'impatiente un peu...
Allez on rembarque! direction la plage de M'stamoudou... Le temps s'arrête de nouveau durant ce cour trajet.
Après des aux-revoir on remonte dans le 4x4 direction Passamainty. Au cour du retour on se fait une petite pause au marché d'Hamouro histoire de voir si la pêche a été bonne.
"-Jéjé Mognier, rhoo il y a de beau poisson aujourd'hui! C'est quoi?
-ça espadon, celui là Barracuda; et là des Bonites...
-Bon bah on va te prendre de l'espadon, c'est combien?
-5euros par Kilo.
-Bah 3k alors :)"
On achète qq tomates, des concombres et un fruit un peu bizarre qui s'avèrera être une espèce de pastèque...
Arrivé chez nous les Makis (petits lémuriens qui grouillent dans l'île) nous on proposé leur spectacle de funombulisme habituelle en fin de journée. En effet on les voit régulièrement passer d'un arbre à l'autre par le biais des câbles électriques et téléphonique qui passent autour de chez nous. Le tout agrémenté du vol des Roussettes et de cette vue qui nous éblouie encore et encore... Le soleil tombe et nous on passe sous une douche bien fraîche qui nous réveil quelques instants.
Je décortique l'espadon afin d'en faire des petits cubes, ce soir espadon coco au programme:
Faite revenir du poisson (thon ou espadon de préférence mais ça peut marché avec d'autre poisson du style) dans un filet d'huile d'olive (made in greece please). Quand il commence à doré ajouté une conserve de lait de coco (trop chiant à préparer sinon); une bonne cuillère de curry et une autre de curcuma.
Fait du du riz à part façon Madagascar (cuire dans l'eau jusqu'à ce qu'il y est plus d'eau) et enfin la petite rougaille fraîche pour agrémenter le tout-> des tomates pelées avec qq ognons à hacher grossièrement, un peu de poivre (un peu de paprika, si comme nous vous aimez ça) à mettre au frais avant de servir (euh juste la rogaille, le reste bin chaud ;).
Bref servez le tout avec un pointe de piment pour ceux qui aime et hop succès garanti :)
"-Ahhh il est 22h je suis mort, bamos à lala (dodo en shimaore)
-Ewa, demain on installe notre salon à la marocaine version palette sous matelas en mousse..."
Biz à vous tous on vous embrasse bien fort ici Mayotte à vous les studios!!!
03/09
Le vendredi, Margot(collègue de boulot qui a fait ses études à la pitié) nous a proposé à Aurélie et à moi de se faire un petit tout en bateau avec à la clé plages paradisiaque et repas made in Mahorais. Bon après avoir hésité un demi quart de micro seconde on a sauté sur l'occas...
"-Prenez votre crème solaire et des bouteilles d'eau!!!"
Résultat le samedi soir après deux jours de taf bien intense on se met un petit réveil pour 7h15, le rencart étant prévu à 10h plage de M'tsamoudou. V'là pi pas qu'à 6h30 je suis plein far (ici on se lève et on se couche avec le soleil, de bonne heure) bref frais comme un gardon je saute de mon lit (Aurélie attendra le dit réveil pour en faire de même!!!)
P'tit déj sous cette fraicheur bien matinal (à peine 25°, trop agréable). Bon on prend notre tps on prépare nos petites affaires, on ferme nos 15 serrures et autre cadenas qui boucle la maison et hop il est 8h45 nous voilà partie avec de l'avance histoire d'avoir le tps de se perdre et d'admirer le paysage!
Problème le M'tsamoudou qu'on m'avais annoncé comme point de chute (alors que j'étais en plein jus au taf) c'est transformé en M'soualé durant la nuit :s
Bon on avait quand même la bonne direction ce qui a limiter les dégâts mais on a pas mal visiter le sud de l'île du coup. C'est charmant d'ailleurs et notre samouraï c'est éclaté sur les routes toutes sinueuses et cailboteuse de Mayotte. On a bien demandé notre route mais les Mahorais sont tellement charmant que quand ils ne comprennent pas ce qu'on dit ils disent oui dans le doute, pas forcément évident quand c'est le non qu'il fallait répondre...
On est à peine arrivé avec 45min de retard, 2heures de routes qui n'aurait pu en faire que 45min si ma mémoire de poisson rouge n'était pas passé par là!!! Et voilà M'tsamoudou, petit village de pécheur fort sympathique aux allures toutes africaines.
"-Jéjé Mognier, on cherche Idriss?
-il est en mer mais ne vas pas tarder
-Marahaba..."
Bon on se pose sur la plage, tout admiratif devant se lagon border par la verdure...
Idriss et son père arrive, chacun sa barque
On monte avec un autre groupe qui faisait un peu le même trajet que les amis qu'on devait rejoindre. Sauf que eux s'arrêtait d'abord sur l'îlot de sable blanc.
Et voilà nos deux barques (espèce de grosse pirogue à petit moteur) qui partent volé volé (doucement en Shimaore) et qui continue volé volé jusqu'à l'îlot. Et là soleil de plomb (nécessitant de bonne couche de crème solaire indice 50),vent dans les cheveux et embruns joueurs nos bercent tendrement. Le temps s'arrête, mais pas assez longtemps à mon gout on approche de l'îlot.
Oh merveilleuse nature qui nos offre là encore un de ses petits caprices, un tout petit îlot de sable blanc perdu au milieu de la mer, quelques Mzungus (blancs) batifolent au beau milieu de se cagnard, pas un coin d'ombre mais une eau turquoise et aussi clair que l'évian pour se rafraichir un peu.
On passe notre route en se disant bien qu'il va falloir observer se joyaux de plus près... Nous on file à Sazilé une plage perdu accessible uniquement à pied ou en bateau.
On retrouve donc Margot, Brice, Charlotte, Mliha et quelques autres M'zungu qu'on dont fait la connaissance. Bref tout se beau monde est à l'ombre d'un baobab, sur cette plage de sable noir. On observe les Roussettes qui squattent le badamier voisin (un arbre très joli). On discute, on se baigne, on discute on se baigne et puis voilà le repas.
Au menu du thon, des bananes et des fruits à pain frits (le fruit à pain c'est l'aliment de base à Mayotte c'est un féculent qui est assez proche de notre patate)
"-un délice surtout cette petite sauce citronné aux allure d'épinard à la crème"
Sieste, baignade et discutaille, au programme de la digestion (trop usant cette journée!!!). Pour une fois l'eau n'est pas trop chaud, elle serait même rafraichissante, mais le soleil rappel à l'ordre, tartine de crème pour le dessert car on part sur l'îlot de sable blanc avec Margot sa cousine en vacances sur Mayotte le mari de la cousine et leurs trois filles...
Idriss reprend le gouvernail et hop volé volé on repart en regardant s'il y a pas une tortue qui traine dans les parages, mais seul les coraux et l'eau cristalline pointent du nez.
Brouf nous voilà sur ce fameux îlot tout blanc comme tous les polios qui se crame la peau au soleil, les Mahorais doivent halluciner en nous voyant aussi émerveillé par ce coin de sable perdu au rien ne pousse.
Margot: "En faites ce sont 3 ou 4 courants différents qui se rejoignent au même endroit charriant avec eux tous les coraux mort qui forment ce monticule qui sort de l'eau"
On est bluffer et inonder par le soleil ici les mzungu sont plus si blanc que ça ils ont la fâcheuse tendance à virer au rouge cramoisi.
Idriss:"-Vous restez combien de tps?
-Rhoo 10 min pas plus Mognier"
On fait vite fait le tour de l'îlot et de l'autre côté on trouve une piscine à vague naturel qui occupe un peu plus que prévu, on retombe tous en enfance, sauf Idriss qui s'impatiente un peu...
Allez on rembarque! direction la plage de M'stamoudou... Le temps s'arrête de nouveau durant ce cour trajet.
Après des aux-revoir on remonte dans le 4x4 direction Passamainty. Au cour du retour on se fait une petite pause au marché d'Hamouro histoire de voir si la pêche a été bonne.
"-Jéjé Mognier, rhoo il y a de beau poisson aujourd'hui! C'est quoi?
-ça espadon, celui là Barracuda; et là des Bonites...
-Bon bah on va te prendre de l'espadon, c'est combien?
-5euros par Kilo.
-Bah 3k alors :)"
On achète qq tomates, des concombres et un fruit un peu bizarre qui s'avèrera être une espèce de pastèque...
Arrivé chez nous les Makis (petits lémuriens qui grouillent dans l'île) nous on proposé leur spectacle de funombulisme habituelle en fin de journée. En effet on les voit régulièrement passer d'un arbre à l'autre par le biais des câbles électriques et téléphonique qui passent autour de chez nous. Le tout agrémenté du vol des Roussettes et de cette vue qui nous éblouie encore et encore... Le soleil tombe et nous on passe sous une douche bien fraîche qui nous réveil quelques instants.
Je décortique l'espadon afin d'en faire des petits cubes, ce soir espadon coco au programme:
Faite revenir du poisson (thon ou espadon de préférence mais ça peut marché avec d'autre poisson du style) dans un filet d'huile d'olive (made in greece please). Quand il commence à doré ajouté une conserve de lait de coco (trop chiant à préparer sinon); une bonne cuillère de curry et une autre de curcuma.
Fait du du riz à part façon Madagascar (cuire dans l'eau jusqu'à ce qu'il y est plus d'eau) et enfin la petite rougaille fraîche pour agrémenter le tout-> des tomates pelées avec qq ognons à hacher grossièrement, un peu de poivre (un peu de paprika, si comme nous vous aimez ça) à mettre au frais avant de servir (euh juste la rogaille, le reste bin chaud ;).
Bref servez le tout avec un pointe de piment pour ceux qui aime et hop succès garanti :)
"-Ahhh il est 22h je suis mort, bamos à lala (dodo en shimaore)
-Ewa, demain on installe notre salon à la marocaine version palette sous matelas en mousse..."
Biz à vous tous on vous embrasse bien fort ici Mayotte à vous les studios!!!
03/09
Jéjé tout le monde, Radio Mayotte dans la place...
Ouafété les amis? Ndjema ou pas? Pour nous en tout cas tout roule.
Et oui nos aventures tropicales continuent dans le bon sens. Puisque qu'après l'achat d'un scooter et notre passage à Hamouro, nous voici à Passamainty, banlieue de Mamoudzou (la capitale de Mayotte). On a trouvé notre chez nous. Une case de 110 m² (à vu de nez) avec trois chambres, 2 terrasses, un petit jardin, une baignoire, une belle cuisine, nos amis les insectes et une jolie vue avec un bout de lagon dans le coin à gauche si si regarde, quand tu te penche un peu au dessus de la balustrade ...on a surtout la vue sur la vallée et sa flore... Et tout ça à 10 min du boulot!!!
Bref un petit coin de paradis dans lequel il reste de quoi faire car pour le moment c'est un peu le camping! Alors petit à petit on s'équipe en allant à l'essentiel... gazinière, frigo machine à laver mais en ce qui concerne le mobilier ça va être la récup à fond, bienvenue le style palette... On a aussi acheté une voiture enfin un petit 4x4 (un Suzuki Samouraï) certes un peu cher mais il a tellement la classe qu'on a craqué et puis les routes ici, bien qu'étant quasiment toutes bitumées, sont quand même dans un drôle d'état. Notamment les 100m de pseudo chemin qui nous même chez nous c'est sport en scoot!!! Non non rassurez vous, on est pas devenu des beaufs avec notre gros 4x4 pour nos virées parisiennes, ici c'est comme même plus adapté même si on se la pète un p'tit peu quand même ^-^
Nous voilà fin prêt a vous accueillir à bras ouvert (les moustiques aussi d'ailleurs)...
On continue de prendre nos marques que ce soit au boulot ou dans la vie de tous les jours, on savoure la cuisine local à coup de mataba, pilao, poisson coco, et j'en passe... Bon ici peu de spécialité local et peu de grand cuistots mais tout ce qu'on a pu gouter fut un régal et puis de très bon poisson se trouve facilement ici à petit prix... Bref loin de mourir de faim on se fait plutôt plaisir (sauf au self de l'hosto :s)
Mayotte reste à découvrir, on a certes parcouru une bonne partie de la façade est de l'île, mais le Nord, le sud ouest et une bonne partie de l'ouest nous reste inconnu ainsi que petite terre ou on est toujours pas retourné depuis notre atterrissage. Les distances sont plus important qu'on ne le pensait, en effet il faut bien 2h, 2h30 pour aller du nord au sud de l'île en prenant la route la plus rapide. C'est à dire: Bouchon à Mamoudzou, nid de poule à peu près partout, virage en tout genre et traine savate de première, qui roule à 30km/h entrainant de nouveau bouchons sans noms, et tout ce beau monde écument ces routes épuisées par les pluies diluviennes. Mais "scoot toujours?" (le petit nom de notre scoot en lien avec la question qu'on se pose tous les matins, est-il toujours là?) bref "scoot tjrs?" tient la marré on a déjà parcouru 1400km sur son dos et ma foi il râle pas trop.
Pour le moment la plus part de notre temps libre fut consacré à la recherche d'un logement, d'une voiture, aux joie de l'administration local et des assureurs en tout genre, enfin beaucoup de queue leu leu. Du coup on a vraiment hâte de jouer aux touristes... Mais en ce moment c'est:
La pluie, et oui la saison des pluies porte bien son nom. A n'importe qu'elle moment de la journée et en n'importe qu'elle occasion des trombes d'eau peuvent vous tomber sur le coin de nez entrainant des taux d'humidité proche des 100%. Mais bon ça rafraichi un peu on passe de 33° à 30° ;). Depuis 2 ou 3 jours c'est quasi non stop on passe du petit crachin aux jet d'eau version karsher. Parait que le mois de février c'est le plus pluvieux à la grande joie des escargots géantissimes qui se promène sur notre terrasse (s'ils se mangeait on parlerait plus de faim dans le monde rhoo je vous jure ce sont de gros morceau...). Enfin on se croirait en Bretagne ou grisaille et pluies décorent toute votre journée (en version short et jupette quand même) bref on retrouve cette question bien bretonne: "Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire aujourd'hui avec ce temps tout pourri?" Bah envoyer des nouvelles en métropole ou la situation climatique nous rappel la chance que l'on a d'être sous les tropiques (hihihi).
La population de Mayotte nous facine de plus en plus, les mahorais tout d'abord prenait un Africain, un muslim et un français, on mélange le tout et hop vous obtenais un mahorais, on apprend à les connaître avec grand plaisir car ce mélange amène de drôle de façon de penser... Ensuite il y a les comoriens, pauvre et sans papier leur situation n'est à souhaiter à personne, accuser de tous les mots, vole et compagnie, ils sont pourchassé par la PAF et la Gendarmerie, et pourtant sans eux l'agriculture, le bâtiment, les taxis etc, etc perdrait un main d'œuvre de qualité. Les Mahorais courent pas forcément après le travail contrairement aux Comoriens, misère oblige... On les différencie difficilement car ils sont très proche les un des autres. Il y aussi deux petites communautés, une Indienne (musulmane) et les Mzungu (tout blanc). Les Indiens ici sont considéré un peu comme les Juifs, à savoir c'est eux qui gère les commerces et le business en tout genre. Ils sont pas trop à plaindre et côtoie pas mal les Mzungu du coup.
Bon sur les métro je vous fait pas un tableau, ça vous connaissez...
L'Hosto aussi c'est quelque chose sous ses airs d'hôpital de brousse se trouve un hôpital qui a des moyens impressionnant. Un exemple tout con ici il y a 250 lits pour 2000 salariés, la Pitié salpêtrière c'est plus 2000 lits pour 7000 agents. Ratio qui permet de mieux comprendre pourquoi il y a toujours des Bouenis en blouse blanche dans les salles de repos et ça à n'importe qu'elle heure de la journée...
Pour Aurélie ça va mieux en pédiatrie, elle réapprend à parcourir les couloirs en long et en large avec en plus des gamins qui pleurent tout au long de la journée, que du bonheur quoi... Moi ça va c'est pas toujours rose non plus car un Mahorais ne se considère pas malade tant qu'il est autonome, le diabète, les maladies cardiaques bref les maladies silencieuses font donc de gros dégâts ici. Les gens viennent donc à l'hosto quand il est déjà trop tard. Mais inch Allah ici, si la personne part c'est que c'était son heure...
J'ai appris récemment que mon chef de service était une ancienne gloire de la réa. A l'heure actuelle disons qu'il a de la bouteille dans tout les sens du termes, mais alors beaucoup de bouteille... (PS pour les gens du métier: Il a inventé l'aide inspiratoire tout de même, et a énormément publié dans un des plus grand magazine médical) Maintenant il fait peine à voir mais même s'il est tout tremblotant il travail extrêmement bien, un drôle de personnage. Dr Jean Jacques Fargier, "Jack" Fargier pour les intimes. En pédiatrie le chef de service a aussi de la bouteille mais là c'est dans un sens seulement, et pas le bon forcément, heureusement qu'il a de bon adjoints...
Bon 1h30 que je suis devant mon ordi et 1h30 qu'il pleut, pas prêt de s'arrêter on dirait mais je vais tenter un percée, j'ai plus de clope et Aurélie ronfle toujours...
8h30 à Passamainty Mayotte
Sur ce bon courage dans le grand froid et on vous embrasse tous bien fort.
02/09
Ouafété les amis? Ndjema ou pas? Pour nous en tout cas tout roule.
Et oui nos aventures tropicales continuent dans le bon sens. Puisque qu'après l'achat d'un scooter et notre passage à Hamouro, nous voici à Passamainty, banlieue de Mamoudzou (la capitale de Mayotte). On a trouvé notre chez nous. Une case de 110 m² (à vu de nez) avec trois chambres, 2 terrasses, un petit jardin, une baignoire, une belle cuisine, nos amis les insectes et une jolie vue avec un bout de lagon dans le coin à gauche si si regarde, quand tu te penche un peu au dessus de la balustrade ...on a surtout la vue sur la vallée et sa flore... Et tout ça à 10 min du boulot!!!
Bref un petit coin de paradis dans lequel il reste de quoi faire car pour le moment c'est un peu le camping! Alors petit à petit on s'équipe en allant à l'essentiel... gazinière, frigo machine à laver mais en ce qui concerne le mobilier ça va être la récup à fond, bienvenue le style palette... On a aussi acheté une voiture enfin un petit 4x4 (un Suzuki Samouraï) certes un peu cher mais il a tellement la classe qu'on a craqué et puis les routes ici, bien qu'étant quasiment toutes bitumées, sont quand même dans un drôle d'état. Notamment les 100m de pseudo chemin qui nous même chez nous c'est sport en scoot!!! Non non rassurez vous, on est pas devenu des beaufs avec notre gros 4x4 pour nos virées parisiennes, ici c'est comme même plus adapté même si on se la pète un p'tit peu quand même ^-^
Nous voilà fin prêt a vous accueillir à bras ouvert (les moustiques aussi d'ailleurs)...
On continue de prendre nos marques que ce soit au boulot ou dans la vie de tous les jours, on savoure la cuisine local à coup de mataba, pilao, poisson coco, et j'en passe... Bon ici peu de spécialité local et peu de grand cuistots mais tout ce qu'on a pu gouter fut un régal et puis de très bon poisson se trouve facilement ici à petit prix... Bref loin de mourir de faim on se fait plutôt plaisir (sauf au self de l'hosto :s)
Mayotte reste à découvrir, on a certes parcouru une bonne partie de la façade est de l'île, mais le Nord, le sud ouest et une bonne partie de l'ouest nous reste inconnu ainsi que petite terre ou on est toujours pas retourné depuis notre atterrissage. Les distances sont plus important qu'on ne le pensait, en effet il faut bien 2h, 2h30 pour aller du nord au sud de l'île en prenant la route la plus rapide. C'est à dire: Bouchon à Mamoudzou, nid de poule à peu près partout, virage en tout genre et traine savate de première, qui roule à 30km/h entrainant de nouveau bouchons sans noms, et tout ce beau monde écument ces routes épuisées par les pluies diluviennes. Mais "scoot toujours?" (le petit nom de notre scoot en lien avec la question qu'on se pose tous les matins, est-il toujours là?) bref "scoot tjrs?" tient la marré on a déjà parcouru 1400km sur son dos et ma foi il râle pas trop.
Pour le moment la plus part de notre temps libre fut consacré à la recherche d'un logement, d'une voiture, aux joie de l'administration local et des assureurs en tout genre, enfin beaucoup de queue leu leu. Du coup on a vraiment hâte de jouer aux touristes... Mais en ce moment c'est:
La pluie, et oui la saison des pluies porte bien son nom. A n'importe qu'elle moment de la journée et en n'importe qu'elle occasion des trombes d'eau peuvent vous tomber sur le coin de nez entrainant des taux d'humidité proche des 100%. Mais bon ça rafraichi un peu on passe de 33° à 30° ;). Depuis 2 ou 3 jours c'est quasi non stop on passe du petit crachin aux jet d'eau version karsher. Parait que le mois de février c'est le plus pluvieux à la grande joie des escargots géantissimes qui se promène sur notre terrasse (s'ils se mangeait on parlerait plus de faim dans le monde rhoo je vous jure ce sont de gros morceau...). Enfin on se croirait en Bretagne ou grisaille et pluies décorent toute votre journée (en version short et jupette quand même) bref on retrouve cette question bien bretonne: "Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire aujourd'hui avec ce temps tout pourri?" Bah envoyer des nouvelles en métropole ou la situation climatique nous rappel la chance que l'on a d'être sous les tropiques (hihihi).
La population de Mayotte nous facine de plus en plus, les mahorais tout d'abord prenait un Africain, un muslim et un français, on mélange le tout et hop vous obtenais un mahorais, on apprend à les connaître avec grand plaisir car ce mélange amène de drôle de façon de penser... Ensuite il y a les comoriens, pauvre et sans papier leur situation n'est à souhaiter à personne, accuser de tous les mots, vole et compagnie, ils sont pourchassé par la PAF et la Gendarmerie, et pourtant sans eux l'agriculture, le bâtiment, les taxis etc, etc perdrait un main d'œuvre de qualité. Les Mahorais courent pas forcément après le travail contrairement aux Comoriens, misère oblige... On les différencie difficilement car ils sont très proche les un des autres. Il y aussi deux petites communautés, une Indienne (musulmane) et les Mzungu (tout blanc). Les Indiens ici sont considéré un peu comme les Juifs, à savoir c'est eux qui gère les commerces et le business en tout genre. Ils sont pas trop à plaindre et côtoie pas mal les Mzungu du coup.
Bon sur les métro je vous fait pas un tableau, ça vous connaissez...
L'Hosto aussi c'est quelque chose sous ses airs d'hôpital de brousse se trouve un hôpital qui a des moyens impressionnant. Un exemple tout con ici il y a 250 lits pour 2000 salariés, la Pitié salpêtrière c'est plus 2000 lits pour 7000 agents. Ratio qui permet de mieux comprendre pourquoi il y a toujours des Bouenis en blouse blanche dans les salles de repos et ça à n'importe qu'elle heure de la journée...
Pour Aurélie ça va mieux en pédiatrie, elle réapprend à parcourir les couloirs en long et en large avec en plus des gamins qui pleurent tout au long de la journée, que du bonheur quoi... Moi ça va c'est pas toujours rose non plus car un Mahorais ne se considère pas malade tant qu'il est autonome, le diabète, les maladies cardiaques bref les maladies silencieuses font donc de gros dégâts ici. Les gens viennent donc à l'hosto quand il est déjà trop tard. Mais inch Allah ici, si la personne part c'est que c'était son heure...
J'ai appris récemment que mon chef de service était une ancienne gloire de la réa. A l'heure actuelle disons qu'il a de la bouteille dans tout les sens du termes, mais alors beaucoup de bouteille... (PS pour les gens du métier: Il a inventé l'aide inspiratoire tout de même, et a énormément publié dans un des plus grand magazine médical) Maintenant il fait peine à voir mais même s'il est tout tremblotant il travail extrêmement bien, un drôle de personnage. Dr Jean Jacques Fargier, "Jack" Fargier pour les intimes. En pédiatrie le chef de service a aussi de la bouteille mais là c'est dans un sens seulement, et pas le bon forcément, heureusement qu'il a de bon adjoints...
Bon 1h30 que je suis devant mon ordi et 1h30 qu'il pleut, pas prêt de s'arrêter on dirait mais je vais tenter un percée, j'ai plus de clope et Aurélie ronfle toujours...
8h30 à Passamainty Mayotte
Sur ce bon courage dans le grand froid et on vous embrasse tous bien fort.
02/09
Des Nouvelles des Tropiques...
Salut à tous ici radio Mayotte.
Tout d'abord bonne et heureuse année,que bonheur, santé, argent, neige et cotillons soit au programme. On pense tous à vous qui vous caillez les miches pendant que nous on râle car l'eau du lagon est trop chaude (elle doit monter jusqu'à 28°) Enfin rassurez vous ici aussi on a du sale tps pluie et nuages sont de la partie ce week-end :s
Enfin voici un début de roman réservé à l'usage des curieux ;)
L'arrivée à Mayotte:
Après s'être fait déposé à Rossy par nos gentils Sherpas (on les remercie encore:) voici le départ décollage en Boieng 777 un gros morceau ce qui connaisse confirmerons plus de 300 places il me semble. Enfin on est bien placé à l'arrière de l'avion et durant 10h on mange comme des rois et on profite des films et reportages à moitié pourri qui passe sur les écrans de l'avion. Bref endormis vers 2ou3h et réveillé à 5h pour le petit déj et oui on est proche de la Réunion et ici il est 8h...
2h plus tard nous voilà à la Réunion enfin on aurait appelé la Réunion Hammam que ça nous aurait pas étonné (32° et 90% d'humidité). Bref on patiente la tête dans le c.. pour redécollé 2h plus tard pour Dzaoudzi. Et Après avoir survolé Madagascar nous voici sur Petite Terre.
On sort de l'avion brouf chape de plomb sur la tête, grand soleil, chaleur et humidité à plein nez sont au rdv, on vire les quelques couches qu'on avez gardé au cas ou!!! Bref douanes et contrôle papier comme partout. L'hôpital devez nous envoyer quelqu'un pour nous chercher, il y avait bien quelqu'un mais une voiture pour 6 personnes blindées de bagages ça ne suffit pas. Bref on se fait enfler de qq euros par les taxis du coin pour arriver sur la barge qui nous emmène en Grande Terre.
Première impression ici c'est l'Afrique Doudou :)
Et voilà ce fameux lagon et cette fabuleuse île qui nous faisez tant rêver. Terre de verdure luxuriante avec ces palmiers, bananiers et cocotiers qui décorent cette terre rouge tel une armada de bijoux qui ne vous donne qu'une envie: vous arrêter sur cette terre et la découvrir au plus vite. Le lagon lui aussi n'est pas en reste, eau calme et d'un bleu qui rendrait
presque jaloux que les yeux d'Aurélie. Bref cette traverser du lagon fut un moment inoubliable. Et une pensé nous taraude c'est ici que les deux prochaines années vont s'écouler.
Mayotte:
Bon on s'installe donc pour quelques jours chez Rose Doudou qui loue des chambres derrière sa maison, chambre au confort spartiate pour les métro pourri gâté que nous somme mais on s'y plait tout de suite. Il faut dire que la vue sur le lagon y est splendide. Une foi les bagages posés et un bonne douche froide plus tard on se décide à faire un petit tour dans Mamoudzou et notamment un petit tour vers l'hôpital de Mayotte théâtre de nos futures aventures professionnelles. 500m et 10min plus tard on dégouline de sueur, on respire comme des petits chiens et en regardant derrière nous on s'aperçoit que pour le moment on a fait que descendre!!! Mamoudzou est un ville de contraste qui héberger des bidons ville surement habités par des
Comoriens et des Bâtiments bien Français hébergeant banques, bâtiments administratifs et quartier SIM (Société immobilières de Mayotte) qui hébergent les M'zungu (Blanc en mahorais) dans des ghettos sur sécurisé. On est surpris par le calme qui y règne (On apprendra plus tard que c'est les vacances et donc que ça ne va pas durer)
Pour le réveillons on est invité chez Brice et Charlotte. (Charlotte étant la cousine de Clémence, pour la petite histoire)
C'est à Hamouro, un petit village de pécheur dans le sud. Le taxi brousse nous dépose place du marché ou quelques Mahorais vendent légumes et poissons.Les Bouenis (madames en mahorais) aux légumes et les Mogniers (homme) aux poissons. On demande notre route et après avoir traversé le petit pont de bois on arrive dans la case ou on loge actuellement. Le jardin l'anglaise nous accueille sauf qu'on y trouve pas des rosiers et des haies taillées au carré mais des bananiers, frangipaniers, fruits de la passions et d'autres drôle de plantes dont on ignore toujours le nom. Une varengue (terrasse locale) remplie de meuble exotique tout droit venu de Bali, Brice tient une Boutique qui fait de l'import de meuble et objet de déco venu d'Indonésie. Sa varengue
nous fait penser à un Showroom. La chaleur nous paralyse encore, mais nous somme émerveillé par cette endroit. Charlotte et Mliha (à prononcer Mia; sa petite fille de 1ans tout sourire) nous accueille chaleureusement. Et une seul envie nous obnubile, nous baigner. Brice et son fils Léo, un petit mougli des tropiques impressionnant d'aisance dans cette nature si sauvage, nous accompagne sur cette plage de sable noir à 500m de leur case. Première impression l'eau est chaude. On y rentre plus facilement que dans son bain. Et après cette trempette on rentre au pays des moustiques, la nuit approche. Ce fut un réveillons tranquille autour d'une raclette et de bonne bouteilles de vins rouges en compagnie de quelques métros fut fort sympathique. La célébration de cette bonne année fut presque accompagné d'un bonne nuit ici on se couche et on se lève tôt tout comme le soleil.
Les jours qui suivirent furent dédier à notre installation sur l'île et à une prise de repères qui nous manqué cruellement.
L'hôpital:
Habituer au va et viens de son personnel on sent son administration bien rodé à l'accueil des nouveaux. On commence le 5/01 ce qui nous a laissé quelques jours pour émergé cette chaleur qui nous impose un rythme de croisière très Africain, Malembé Malembé pour certain ici c'est volé volé (doucement).
Premier jour de taf et première impression c'est un doux bordel ou l'investissement de chacun pour le bon fonctionnement de cette grosse machine est très aléatoire. Les Mahorais on une conception très personnelle du travail et les métro de passage parle surtout plage et plongé. M'enfin pour moi en réa c'est une très bonne équipe infirmière soudé et compétente, qui travaille dans la bonne humeur, avec des moyen que n'ont pas toutes les réa en métropole (respi, scope et machine de dialyse dernier cri). Pour Aurélie c'est un peu plus compliqué la pédiatrie est un peu le point noir de l'hopital, pas ou peu d'organisation, des médecins très peu investit. Mais elle prend tout ça avec philosophie et prend son mal en patiente.
Les Mahorais:
Accueillant et charmant les mahorais ont un très bon fond le "bonjour" qu'ils vous chante quand on les croise me fait vibrer.
Ça devient même un jeu pour les enfants en bas âges qui vous lance tous des bonjours à tue tête. Timide ou méfiant ils n'accordent que difficilement leur confiance surtout aux M'zungu que nous somme (histoire coloniale oblige).Mais pas ou très peu du racisme dont on entendais parlé en métro. Les Mogniers sont tous des marmules à vous faire complexer n'importe quel métro et les Bouenis passé 20ans et quelques enfants arborent des formes qui feraient fantasmer tous les Antillais. Seul hic la misère local, surtout liée à l'arrivée massive des Comoriens qui recherchent un Eldorado sanitaire et social, entraine un climat d'insécurité assez pesant. Les alarmes et cadenas sont légions...
La langue semble inaccessible bien que la plus tard des M'zungu bredouillent quelques mots, ceux qui sont là depuis plus de dix ans nous confirme qu'il est vraiment très difficile de maitriser cette langue qui s'avère être très différentes des langues pratiqué en Europe. Et ceci de part sa structure et ses sons imprononçables... M'enfin on apprend volé volé et on ne désespère
pas de pouvoir sortir quelques phrases avant de partir. Le français étant quand même bien parlé ou compris par pas mal de Mahorais
il est assez facile de se débrouiller sans parler le Shimaore (prononcer Chimaorais ça veut dire le langage de Mayotte).
30millions d'amis:
ici les bêbettes se croisent à foison, tous comme la flore, la faune est luxuriante. Il y a tout d'abord les Margouillats qui sont nos pigeons locaux, ce sont de petit lézard vert et jaune avec de jolies taches rouges sur le dos et une auréole bleu autour des yeux. Ils se baladent partout et font des bruits bizarres en forme de Keko! Ils sont assez farouche et franchement mignons on les adopte bien plus facilement que ces maudit pigeons parisiens. Question lézard il y a aussi une autres espèce argenté et dodu qui sont eux plus reloud. Il m'ont bien gonflé durant mon petit déj aujourd'hui. Sinon les moustiques 36 espèces diurnes ou nocturnes
envahissent l'air dès le soir tombé. les plus pénible sont tout petit et entraine des démangeaisons dont on se passerais bien. Bon on se parfume au cinq/cinq tropical et on se couvre du mieux qu'on peu car avec cette chaleur c'est pas forcément évident. Sinon des fourmis à foison (toute petites elles aussi) des cafards et des escargots géant, dès 16h un superbe spectacle nous est offert. Des chauve-souris énorme au vol majestueux sillonnent le ciel. On a pas encore eu
l'occasion de mettre les masques sous l'eau mais l'impatiente de le faire vous nous pousser vers N'gouja aujourd'hui. Lieu de villégiature des Tortues, le spectacle est grisant apparemment. Bon l'appel de la plage nous guette. Il est bientôt 12h et cela fait 4h qu'on est debout à suer comme un phoque en plein Sahara...
On vous fait plein de gros bisous, vous nous manquez tous tellement que seul ces couleurs et saveur si majestueuse apaisent ce désir de vous revoir dans les plus bref délai. En espérant vous avoir fait un peu oublier le froid polaire qui règne en métro...
Jules et lili, ici Mayotte à vous les studios :)
PS: Internet c'est la grosse misère, on est de retour à la préhistoire des débits, raisons pour laquelle on fut si long à vous
donnez des nouvelles... Et encore une fois belle années 2009.
10/01/09
Tout d'abord bonne et heureuse année,que bonheur, santé, argent, neige et cotillons soit au programme. On pense tous à vous qui vous caillez les miches pendant que nous on râle car l'eau du lagon est trop chaude (elle doit monter jusqu'à 28°) Enfin rassurez vous ici aussi on a du sale tps pluie et nuages sont de la partie ce week-end :s
Enfin voici un début de roman réservé à l'usage des curieux ;)
L'arrivée à Mayotte:
Après s'être fait déposé à Rossy par nos gentils Sherpas (on les remercie encore:) voici le départ décollage en Boieng 777 un gros morceau ce qui connaisse confirmerons plus de 300 places il me semble. Enfin on est bien placé à l'arrière de l'avion et durant 10h on mange comme des rois et on profite des films et reportages à moitié pourri qui passe sur les écrans de l'avion. Bref endormis vers 2ou3h et réveillé à 5h pour le petit déj et oui on est proche de la Réunion et ici il est 8h...
2h plus tard nous voilà à la Réunion enfin on aurait appelé la Réunion Hammam que ça nous aurait pas étonné (32° et 90% d'humidité). Bref on patiente la tête dans le c.. pour redécollé 2h plus tard pour Dzaoudzi. Et Après avoir survolé Madagascar nous voici sur Petite Terre.
On sort de l'avion brouf chape de plomb sur la tête, grand soleil, chaleur et humidité à plein nez sont au rdv, on vire les quelques couches qu'on avez gardé au cas ou!!! Bref douanes et contrôle papier comme partout. L'hôpital devez nous envoyer quelqu'un pour nous chercher, il y avait bien quelqu'un mais une voiture pour 6 personnes blindées de bagages ça ne suffit pas. Bref on se fait enfler de qq euros par les taxis du coin pour arriver sur la barge qui nous emmène en Grande Terre.
Première impression ici c'est l'Afrique Doudou :)
Et voilà ce fameux lagon et cette fabuleuse île qui nous faisez tant rêver. Terre de verdure luxuriante avec ces palmiers, bananiers et cocotiers qui décorent cette terre rouge tel une armada de bijoux qui ne vous donne qu'une envie: vous arrêter sur cette terre et la découvrir au plus vite. Le lagon lui aussi n'est pas en reste, eau calme et d'un bleu qui rendrait
presque jaloux que les yeux d'Aurélie. Bref cette traverser du lagon fut un moment inoubliable. Et une pensé nous taraude c'est ici que les deux prochaines années vont s'écouler.
Mayotte:
Bon on s'installe donc pour quelques jours chez Rose Doudou qui loue des chambres derrière sa maison, chambre au confort spartiate pour les métro pourri gâté que nous somme mais on s'y plait tout de suite. Il faut dire que la vue sur le lagon y est splendide. Une foi les bagages posés et un bonne douche froide plus tard on se décide à faire un petit tour dans Mamoudzou et notamment un petit tour vers l'hôpital de Mayotte théâtre de nos futures aventures professionnelles. 500m et 10min plus tard on dégouline de sueur, on respire comme des petits chiens et en regardant derrière nous on s'aperçoit que pour le moment on a fait que descendre!!! Mamoudzou est un ville de contraste qui héberger des bidons ville surement habités par des
Comoriens et des Bâtiments bien Français hébergeant banques, bâtiments administratifs et quartier SIM (Société immobilières de Mayotte) qui hébergent les M'zungu (Blanc en mahorais) dans des ghettos sur sécurisé. On est surpris par le calme qui y règne (On apprendra plus tard que c'est les vacances et donc que ça ne va pas durer)
Pour le réveillons on est invité chez Brice et Charlotte. (Charlotte étant la cousine de Clémence, pour la petite histoire)
C'est à Hamouro, un petit village de pécheur dans le sud. Le taxi brousse nous dépose place du marché ou quelques Mahorais vendent légumes et poissons.Les Bouenis (madames en mahorais) aux légumes et les Mogniers (homme) aux poissons. On demande notre route et après avoir traversé le petit pont de bois on arrive dans la case ou on loge actuellement. Le jardin l'anglaise nous accueille sauf qu'on y trouve pas des rosiers et des haies taillées au carré mais des bananiers, frangipaniers, fruits de la passions et d'autres drôle de plantes dont on ignore toujours le nom. Une varengue (terrasse locale) remplie de meuble exotique tout droit venu de Bali, Brice tient une Boutique qui fait de l'import de meuble et objet de déco venu d'Indonésie. Sa varengue
nous fait penser à un Showroom. La chaleur nous paralyse encore, mais nous somme émerveillé par cette endroit. Charlotte et Mliha (à prononcer Mia; sa petite fille de 1ans tout sourire) nous accueille chaleureusement. Et une seul envie nous obnubile, nous baigner. Brice et son fils Léo, un petit mougli des tropiques impressionnant d'aisance dans cette nature si sauvage, nous accompagne sur cette plage de sable noir à 500m de leur case. Première impression l'eau est chaude. On y rentre plus facilement que dans son bain. Et après cette trempette on rentre au pays des moustiques, la nuit approche. Ce fut un réveillons tranquille autour d'une raclette et de bonne bouteilles de vins rouges en compagnie de quelques métros fut fort sympathique. La célébration de cette bonne année fut presque accompagné d'un bonne nuit ici on se couche et on se lève tôt tout comme le soleil.
Les jours qui suivirent furent dédier à notre installation sur l'île et à une prise de repères qui nous manqué cruellement.
L'hôpital:
Habituer au va et viens de son personnel on sent son administration bien rodé à l'accueil des nouveaux. On commence le 5/01 ce qui nous a laissé quelques jours pour émergé cette chaleur qui nous impose un rythme de croisière très Africain, Malembé Malembé pour certain ici c'est volé volé (doucement).
Premier jour de taf et première impression c'est un doux bordel ou l'investissement de chacun pour le bon fonctionnement de cette grosse machine est très aléatoire. Les Mahorais on une conception très personnelle du travail et les métro de passage parle surtout plage et plongé. M'enfin pour moi en réa c'est une très bonne équipe infirmière soudé et compétente, qui travaille dans la bonne humeur, avec des moyen que n'ont pas toutes les réa en métropole (respi, scope et machine de dialyse dernier cri). Pour Aurélie c'est un peu plus compliqué la pédiatrie est un peu le point noir de l'hopital, pas ou peu d'organisation, des médecins très peu investit. Mais elle prend tout ça avec philosophie et prend son mal en patiente.
Les Mahorais:
Accueillant et charmant les mahorais ont un très bon fond le "bonjour" qu'ils vous chante quand on les croise me fait vibrer.
Ça devient même un jeu pour les enfants en bas âges qui vous lance tous des bonjours à tue tête. Timide ou méfiant ils n'accordent que difficilement leur confiance surtout aux M'zungu que nous somme (histoire coloniale oblige).Mais pas ou très peu du racisme dont on entendais parlé en métro. Les Mogniers sont tous des marmules à vous faire complexer n'importe quel métro et les Bouenis passé 20ans et quelques enfants arborent des formes qui feraient fantasmer tous les Antillais. Seul hic la misère local, surtout liée à l'arrivée massive des Comoriens qui recherchent un Eldorado sanitaire et social, entraine un climat d'insécurité assez pesant. Les alarmes et cadenas sont légions...
La langue semble inaccessible bien que la plus tard des M'zungu bredouillent quelques mots, ceux qui sont là depuis plus de dix ans nous confirme qu'il est vraiment très difficile de maitriser cette langue qui s'avère être très différentes des langues pratiqué en Europe. Et ceci de part sa structure et ses sons imprononçables... M'enfin on apprend volé volé et on ne désespère
pas de pouvoir sortir quelques phrases avant de partir. Le français étant quand même bien parlé ou compris par pas mal de Mahorais
il est assez facile de se débrouiller sans parler le Shimaore (prononcer Chimaorais ça veut dire le langage de Mayotte).
30millions d'amis:
ici les bêbettes se croisent à foison, tous comme la flore, la faune est luxuriante. Il y a tout d'abord les Margouillats qui sont nos pigeons locaux, ce sont de petit lézard vert et jaune avec de jolies taches rouges sur le dos et une auréole bleu autour des yeux. Ils se baladent partout et font des bruits bizarres en forme de Keko! Ils sont assez farouche et franchement mignons on les adopte bien plus facilement que ces maudit pigeons parisiens. Question lézard il y a aussi une autres espèce argenté et dodu qui sont eux plus reloud. Il m'ont bien gonflé durant mon petit déj aujourd'hui. Sinon les moustiques 36 espèces diurnes ou nocturnes
envahissent l'air dès le soir tombé. les plus pénible sont tout petit et entraine des démangeaisons dont on se passerais bien. Bon on se parfume au cinq/cinq tropical et on se couvre du mieux qu'on peu car avec cette chaleur c'est pas forcément évident. Sinon des fourmis à foison (toute petites elles aussi) des cafards et des escargots géant, dès 16h un superbe spectacle nous est offert. Des chauve-souris énorme au vol majestueux sillonnent le ciel. On a pas encore eu
l'occasion de mettre les masques sous l'eau mais l'impatiente de le faire vous nous pousser vers N'gouja aujourd'hui. Lieu de villégiature des Tortues, le spectacle est grisant apparemment. Bon l'appel de la plage nous guette. Il est bientôt 12h et cela fait 4h qu'on est debout à suer comme un phoque en plein Sahara...
On vous fait plein de gros bisous, vous nous manquez tous tellement que seul ces couleurs et saveur si majestueuse apaisent ce désir de vous revoir dans les plus bref délai. En espérant vous avoir fait un peu oublier le froid polaire qui règne en métro...
Jules et lili, ici Mayotte à vous les studios :)
PS: Internet c'est la grosse misère, on est de retour à la préhistoire des débits, raisons pour laquelle on fut si long à vous
donnez des nouvelles... Et encore une fois belle années 2009.
10/01/09
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